Édith Lagarde et Frédéric Gineste déclarent leur candidature

Édith Lagarde et Frédéric Gineste déclarent leur candidature

Ils confient leur réflexion à médialot :

Frédéric Gineste et Édith Lagarde seront candidats sur le canton de Gourdon aux élections départementales qui se dérouleront en juin prochain. Entretien.

> Medialot : qu’est ce qui a motivé votre candidature ?

Frédéric Gineste : d’abord et intimement la volonté de prendre ma part de responsabilité en accompagnant mes enfants, nos enfants, la jeunesse de demain dans un monde instable ; agir et participer à la préservation et au développement du Lot, de notre ruralité et de notre authenticité ; et surtout redonner à la Bouriane un nouvel élan, sa vraie place sur l’échiquier départemental.

Édith Lagarde : c’est la volonté de m’impliquer dans la vie des Gourdonnais, de faire partie d’une équipe départementale, d’aller à la rencontre des citoyens, d’être à l’écoute des préoccupations et d’essayer d’y apporter des solutions. Le conseiller départemental doit aussi épauler les mairies pour accompagner des projets en faisant le lien avec les dispositifs en vigueur : c’est un rôle de terrain qui correspond à ma façon de fonctionner.

> M.  : quelle est votre étiquette ?

F.G. : je suis pour ma part socialiste mais surtout républicain, laïc et soucieux des questions environnementales. Je tenais avant tout à constituer une équipe issue de la société civile, ouverte, qui fédère au-delà des appartenances politiques. Nous cherchons à rassembler, au-delà des partis traditionnels, tous ceux qui veulent impulser à la Bouriane une nouvelle dynamique, des personnes énergiques, engagées et aux comportements respectables. Je m’inscris dans les actions portées par les équipes de Serge Rigal avec qui je sais pouvoir travailler efficacement afin que la voix du canton retrouve un écho à Cahors. Plus que politique, nous voulons avant tout représenter géographiquement et équitablement l’ensemble du canton et par conséquent l’ensemble de ses habitants socialement

E. L. : sans étiquette, je suis membre de la société civile et souhaite m’investir à ce titre mais je ne rejette pas les partis politiques qui structurent aussi la vie démocratique. J’apprécie la liberté de parole hors partis mais je souscris aux valeurs communes partagées par le PS et EELV.

> M. : quels sont vos axes pour le département ?

F.G. : élu, il faut être en mesure d’avoir une vision globale du département au regard de ses compétences. Notre volonté est d’allier actions sociales et environnementales d’une part tout en participant au développement économique harmonieux et responsable d’autre part. L’exemple de l’enjeu des restaurations collectives est le plus évident à décliner. L’objectif est d’être toujours plus ambitieux, dépasser la loi EGALIM et viser le maximum de produits locaux dans les assiettes des collégiens à la fin du mandat. Pour ce faire il faut proposer des outils de logistique, de stockage et de distribution aux autres restaurations. Le rôle du département c’est aider les collectivités à coordonner, à entreprendre, à choisir, à franchir le pas, à faire. Au niveau de la transition énergétique, le département doit également coordonner l’offre et éviter le pillage de nos ressources par des grandes entreprises. Nous devons faciliter les projets locaux garantissant aux habitants la maîtrise et le bénéfice de la production énergétique. L’usine photovoltaïque de Brengues illustre parfaitement le chemin à favoriser.

> M. : quelles idées pour le canton ?

F.G et E.L. : pour promettre localement, il faut d’abord être respecté et reconnu à l’assemblée à Cahors. La majorité des habitants, des élus du canton attend ce renouveau, de l’énergie, une force de travail, des relais forts qui pèseront pour le canton de Gourdon.  Évidemment le Fonds d’aide de solidarité territoriale est un levier quel que soit le conseiller départemental lors de la restauration d’une salle des fêtes ou d’un gymnase mais être élu au département c’est autre chose… le conseiller départemental doit s’inscrire dans une autre échelle, avoir une vision d’ensemble du département, de ses problématiques, de ses solutions. Nous savons tous que cette difficulté à se projeter hors de sa commune peut faire du tort à notre canton.  Il est également essentiel qu’un conseiller soit à l’écoute de tous les « Gourdonnais », de tous les élus, qu’il rencontre du nord au sud, du début à la fin du mandat. Alors même que cela semble évident, faut-il encore le faire réellement, avoir cette énergie, ce respect de l’engagement. Dans la même veine, iI faut encourager les actions de démocratie participative : Au niveau cantonal dans la distribution des subventions aux associations par exemple ou au niveau départemental en lançant, à l’instar du Gers, le budget participatif lotois.

> M. : un mot sur le déroulement de la campagne ?

F.G et E.L. : tout simplement aller vers les gens, les considérer et accepter l’échange, sortir des promesses et parler sérieusement. S’engager demande du courage mais aussi de la réflexion. Ce n’est pas un jeu de dés, c’est du respect à porter à tous, tout en restant accessibles.